Que mettre dans votre assiette ?
Cette interrogation toute bête est devenue un véritable casse-tête.
Depuis quelques années, nous sommes abreuvées d’informations sur ce que nous devons manger (ou pas), sur ce qui est bon pour notre santé (ou pas). Hélas! au lieu de nous aider à manger mieux, le discours nutritionnel ambiant nous plonge dans la panique : nous hésitons à acheter, nous réfléchissons, pesons, soupesons et doutons... Bio ou pas bio ? Avec ou sans oméga 3 ? Céréales complètes ou pas ? Huile d'olive ou de colza ? Et le curcuma, c'est vraiment bon contre le cancer ? Et si ces pâtes, ce pain, ces gâteaux étaient trop pollués, trop industriels, trop trafiqués, pas assez naturels ?
Se
nourrir, l'acte le plus naturel du monde est devenu une véritable source
d'angoisse.
Adoptez
le programme de Harvard
Nous le savons bien, il faut manger de tout pour conserver notre équilibre, mais pas de tout dans les mêmes proportions. C'est le principe du plateau repas. Voici ce que recommande un programme américain, élaboré par les chercheurs des plus grandes universités (Harvard, Rutgers, Colorado et Toronto) .
http://www.hsph.harvard.edu/nutritionsource/
Les
femmes qui s'alimentent selon ce programme ont un risque cardio-vasculaire
réduit de 30 % (40 % chez les hommes) et un risque de maladie chronique grave
(diabète, maladies cardio-vasculaires et cancers) réduit de 10 % (20 % chez les
hommes).
LE PLATEAU REPAS
Finissez le quart restant du plateau repas par de la viande maigre, de la volaille, ou du poisson, des fruits de mer, ou des œufs.
Les
viandes rouges sont recommandées chez l'enfant et la femme entre 15 et 50 ans,
en raison de leurs besoins en fer. Les poissons peuvent être consommés maigres
ou gras, sachant que les poissons gras, les coquillages et les crustacés
apportent des oméga 3.
A
ce plateau repas des petits plaisirs nous sont parfois nécessaires : frites, charcuteries
confiseries, pâtisseries, viennoiseries, sodas, préparations industrielles,
mais aussi pop-corn, glaces, galettes de
riz soufflé, gâteaux apéritif... Ils sont à consommer avec parcimonie(entre
zéro et trois portions par semaine).
Voilà un programme tout simple pour rester en bonne santé. Mais ne faites pas de perfectionnisme diététique.
Les repas déséquilibrés font aussi partie de la vie. Votre organisme tolère tout à fait une part d'imperfection. Ils ne posent pas de problèmes de santé dans la mesure où on n'en fait pas une règle de vie.